Après la clé et le code, l’empreinte digitale ! Fini les oublis et trous de mémoire ?
C’est ce que l’on pourrait croire avec Grasp, cet antivol à capteur biométrique. Projet de fin d’études d’étudiants ingénieurs canadiens à l’Université de Waterloo, il a été poussé jusqu’à la phase de pré-production, comprenant… un crowdfunding qui a été annulé. Une démarche étrange puisqu’il fut quasiment entièrement financé, et aurait pu se poursuivre par une commercialisation. Une idée qui semble avoir plu mais qui en restera là… Découvrons donc ce prototype !
Grasp (signifiant « saisir » en anglais) est en fait une sorte de pince. Une fois votre empreinte digitale détectée par le capteur optique, les deux bras, contraints par un ressort, sont déverrouillés (mais ne s’écartent pas comme on pourrait le croire). Tout en gardant son pouce sur le capteur, il suffit « d’enfoncer » l’antivol sur la cadre de son vélo et la partie fixe. Ses bras sont pourvus d’un plastique soft et de courbes prévus pour ne pas abîmer la peinture. Ne reste plus qu’à enlever son pouce et l’ensemble sera verrouillé. Voici un aperçu du projet dans ce petit clip :
Comme on aura pu le constater, l’antivol à capteur biométrique Grasp fonctionne avec une application mobile : celle-ci permet d’ajouter des utilisateurs à cet antivol (comprendre d’autres empreintes) et de le déverrouiller au cas où la pile AAA serait plate (d’une durée de vie estimée à un an). Pratique, solide, suffisamment long, étanche, connecté, aurait-il pu être l’antivol parfait ? Seuls manquent son poids et des essais de destruction. Découvrez toute la genèse de ce projet sur le site dédié.
Auriez-vous pu être intéressé ?