Après les vélos soudés, vissés, assemblés, voici le vélo… embouti !
A la manière des panneaux de carrosserie de voitures, le cadre du Mokumono (Mokum désignant Amsterdam et mono pour monocoque) utilise un procédé de fabrication original pour une bicyclette de ville. Ou comment vouloir devenir symbole du renouveau de la manufacture des vélos made in Pays Bas… Un pari ambitieux !
Projet de fin d’études de Bob Schiller, cet engin au nom étrange est ainsi constitué de deux feuilles d’aluminium formées et soudées au laser. Cette coque se referme sur des tubes situées aux endroits stratégiques que sont le tube de selle, de direction et la boîte de pédalier. Un procédé qui permettrait d’automatiser (presque) toute la production de ces cadres afin de la relocaliser et de la suivre précisément à chaque étape, plutôt qu’une énième sous traitance asiatique…
…et une conception atypique pour un dessin qui ne l’est pas moins, intégrant de nombreux détails de finition.
Cette envie de qualité se reflète également dans les composants : transmission à courroie, moyeu à vitesses intégrées, selle Brooks, freins à disques hydrauliques, chacun a été choisi avec soin pour un ensemble cohérent, fait pour durer.
Découvrez le Mokumono dans la vidéo de présentation pour sa campagne de crowdfunding :
Prévu en trois tailles, quatre couleurs et deux montages (singlespeed et à vitesses) pour un poids compris entre 9,5 et 11kg selon les versions, ce vélo urbain devrait être livré prochainement. Quid de sa rigidité ? Les commandes seront-elles au rendez-vous pour parvenir au gain du pari ? Réponse dans les mois qui viennent sur le site.
Mokumono, un projet inspirant qui, pour une fois, dépasse le cadre de l’artisanat. Que pensez-vous de cette démarche ?