Il mesure 20m de haut, pèse 4,5t et comporte 340 vélos récupérés (et un tricycle).
Cet obélisque réalisé par les artistes Mark Grieve et Ilana Spector est installé à Santa Rosa en Californie.
Impressionnante de par sa hauteur et un sentiment de fragilité que l’on peu ressentir à la vue de tous ces vélos compactés, cette compression à la César est un hommage rendu à la bicyclette. Selon les artistes, Cyclisk mettrait en avant l’avantage écologique (et économique) de l’utilisation du vélo plutôt que de la voiture…
Plutôt étonnant quand on apprend que l’œuvre a été financée par le constructeur automobile Nissan. Reste qu’en faisant ce parallèle avec la voiture, elle peut faire réfléchir : quoi de plus incongru que d’imaginer une compression de vélos, surtout érigée de la sorte ? Un vélo, à la différence de la voiture, n’est pas censé se retrouver à la casse, les éléments le constituant pouvant être réparés ou changés facilement. Par ailleurs, même si la technologie évolue dans ces deux milieux, le besoin (imposé ?) de confort n’est pas aussi prégnant avec les deux-roues.
Finalement, c’est peut-être cette comparaison qui rend ce monument si fort…