Un garde-boue c’est pratique, mais pas forcément esthétique. Bon, il existe quand même quelques exceptions !
Pas facile non plus d’innover dans un objet aussi basique… mais certains s’y sont penchés, à l’instar du slovène Jurij Lozić.
Et tout a commencé… du matériau. Alors étudiant en école de design, il utilisa pour la première fois une feuille de polypropylène, ce plastique que l’on retrouve dans les pochettes souples. Intéressé par ses propriétés (souplesse, indéchirable, recyclable), il l’adopta par la suite autant que faire se peut dans chacun de ses projets.
Et puis, il découvre également la culture des messagers à vélo et les vélos fixie. Appréciant le style de vie des coursiers comme celui de leur bicyclette à pignon fixe, il finit par se lancer dans la conception de son propre cadre… et d’un premier garde-boue en polypro. Le premier d’une longue lignée d’essais pour enfin aboutir au Musguard, son garde-boue enroulable.
Pourquoi enroulable me direz-vous ? Sans doute pour conserver l’esthétique minimaliste du fixie par beau temps, et se protéger le dos quand survient le mauvais… Avis aux puristes !
Se rangeant dans la poche ou dans son sac, ce garde-boue enroulable Musguard s’attache au cadre à l’aide d’un simple Velcro. Seuls quelques plis suffisent à le rigidifier… simple et efficace ! Disponible en diverses couleurs et désormais accompagné d’une version pour l’avant, vous pourrez le retrouver ici.