Pénurie de carburant : alors, finie la crise ?
Mais de quelle crise parle t’on finalement ? Il semblerait en effet que ce soit la peur même des automobilistes de manquer d’essence qui ait provoqué une pénurie toute relative, se sentant obligés de faire le plein… On parle alors de « prophétie auto-réalisatrice », comme l’explique avec humour ce Youtubeur. Un phénomène confirmé par la garantie de deux mois de consommation courante d’or noir en stock, mais également par un manque de fiabilité des informations concernant les stations touchées.
Cette situation aura néanmoins bénéficié à certains, de manière plus ou moins visible ou très transparente :
@mazaic PDG @blablacar @lesechos "Suite à la pénurie d'essence: +13% fréquentation de #blablacar en Pays de Loire,+8% Normandie & Bretagne"
— Nicolas Arpagian (@cyberguerre) June 1, 2016
Mais a t’elle profité au vélo ?
Pas vraiment selon cet article d’Olivier Razemon. Malgré tous les avantages qu’il peut apporter (pécuniaires, santé, facilité de déplacement et de stationnement), la bicyclette n’aurait pas tenté plus d’automobilistes de laisser leur voiture au garage.
Il eut fallu que la cette « crise » soit plus durable…
Une crise qui a eu des répercutions sur les réseaux sociaux comme en témoignent ces hashtags visibles sur Twitter. Ils ont donné lieu à une véritable frénésie, entre peur de tomber en panne d’un côté empêchant de se rendre au travail, création de groupes Facebook dédiés à cette pénurie de carburant et astuces pour l’économiser, et de l’autre un peu plus de légèreté à l’image de ces visuels mettant en avant le pouvoir de la pédale…
Tom4, que nous avions déjà interviewé ici, en a même profité pour railler au travers d’une sympathique vidéo celles et ceux attendant des heures pour enfin se procurer le précieux liquide…
Qu’importe, le vélo comme moyen de déplacement a de beaux jours devant lui, et les nombreux commentaires sous cet article en sont la preuve. Vous vous posez encore des questions ? Voici de nombreuses réponses et conseils pour commencer (à pédaler)… A bons entendeurs !