Un vélo à hydrogène ?
Derrière cette appellation barbare se cache une technologie déjà évoquée pour les voitures, mais que l’on pourrait retrouver aussi sur nos bicyclettes… En complément du système présent sur un vélo à assistance électrique, elle permettrait d’améliorer son autonomie : c’est le résultat du prototype conçu par Trifyl, le Service départemental de valorisation des déchets ménagers du Tarn, en collaboration avec l’Ecole des Mines d’Albi et Albhyon, spécialisé dans l’hydrogène. Présenté lors d’une étape du Tour de France 2012, ce vélo utilise une pile à combustible alimentée en hydrogène lui permettant de recharger le moteur électrique et de lui assurer une autonomie de 100km, soit deux à trois fois celle d’un vélo à assistance classique.
Le système ne sera toutefois pas commercialisé.
Plus tôt encore, une entreprise japonaise avait développé un modèle abouti : en octobre 2009, Iwatani dévoilait son prototype d’une puissance de 60W, et dont la cartouche détachable autorisait une autonomie de 45 kilomètres.
Voici un reportage sur ce fameux vélo à hydrogène d’un poids de… 31kg :
Nous voilà en face de deux prototypes dont la technologie est au point. Si la pile à combustible fournit de l’électricité, elle génère chaleur et vapeur d’eau. Problèmes : la dangerosité de l’hydrogène, et la difficulté à le contenir dans un réservoir. Peut-être le futur des vélos à assistance électrique qui ont le vent en poupe actuellement. En attendant la progression de l’autonomie de ces vélos, voici comment la calculer !